Pancakes banane, noix de coco et myrtilles sans farine
Il y a quelques jours, j’ai acheté un très beau livre de cuisine végétarienne :
Vegetarian Everyday, de David Frenkiel et Luise Vindahl, qui tiennent aussi un chouette blog : www.greenkitchenstories.com
Comme son nom l’indique, c’est un livre de cuisine végétarienne, sujet auquel je m’intéresse grandement ces derniers temps.
J’ai commencé par tester une recette sucrée, déconcertante de facilité. Préparer la pâte ne prend pas plus de 5 minutes et il n’y a pas de temps de repos.
Comme on ne met pas de sucre dans la pâte, on peut les napper de sirop d’érable, ou de miel, ou de ce qui vous fait envie, mais mes bananes étaient bien mûres et je n’ai rien eu à ajouter.
Parfait au petit-déjeuner ou au goûter (je les ai trouvés encore meilleurs froids !)
Bref, une super recette que voilà :
3 bananes bien mûres
6 œufs légèrement battus
40 g de noix de coco râpée + quelques pincées pour saupoudrer les pancakes
150 g de myrtilles (fraîches ou décongelées)
1/2 cuillères à café de cannelle
De l’huile de coco pour la cuisson (ou une autre huile de votre choix)
Dans un saladier, écrasez les bananes. Ajoutez les œufs et la noix de coco et battez au fouet. Ajoutez les myrtilles (gardez-en quelques unes pour décorer), la cannelle et mélangez bien.
Faites chauffer l’huile dans une poêle antiadhésive, sur feu moyen. Versez deux ou trois cuillères à soupe de pâte pour chaque pancake (plus ils sont petits, plus ils sont faciles à retourner.) Retournez-les délicatement avec une spatule quand ils ont pris et commencent à dorer (environ 2 minutes), puis continuez la cuisson environ 1 minute.
Saupoudrez de noix de coco, ajoutez les myrtilles et ce qu’il vous plaira !
Meskerem : l'Ethiopie à Greenwich Village
Je ne connaissais pas la cuisine éthiopienne et elle m’a rappelé la cuisine indienne, ce qui dans ma bouche ne peut être qu’un compliment. On y retrouve les mêmes sauces riches à base d’ail, d’oignons, de gingembre et d’épices telles que la coriandre, la cardamome, la cannelle. Ce qui fait la spécificité de cette cuisine, c’est l’injera, galette levée à base de farine de teff, qui fait office de plat et de pain. Pas de couverts, on mange à la main.
J’ai choisi l’option végétarienne avec le vegetarian combo : plusieurs préparations à base de pois chiches et de lentilles (on n’est vraiment pas loin du dal indien) et de légumes, très relevées, très goûteuses… Un régal !
Mon convive carnivore avait quant à lui opté pour de l’agneau mariné au beurre servi dans une sauce berbéré à base de piment rouge. Il ne l’a pas regretté.
Le tout dans une agréable ambiance tamisée, dans un des quartiers les plus sympas de New York… Je ne peux que recommander !
Meskerem
124, MacDougal Street
New York
Bagels
On dit souvent que les Américains ont beaucoup à nous envier sur le plan gastronomique, mais pour ce qui est du petit déjeuner, je trouve qu'ils ont une longueur d'avance.
Premier exemple, le bagel, petit pain rond au levain naturel, troué en son milieu, originaire d'Europe de l'est. On le déguste nature, au sésame, aux myrtilles... Coupé en deux, tartiné de cream cheese ou de confiture, ou rempli d'oeufs, bacon et fromage... Les déclinaisons sont infinies.
Une super adresse à Brookyn, qui ne désemplit pas et semble rencontrer un succès tout particulier auprès de la NYPD, la police locale :
Olde Brooklyn Bagel Shoppe, 645 Vanderbilt Avenue, Brooklyn, NY 11238
Le Spritz : l'apéro à l'italienne
Voici l'un des nombreux plaisirs de l'Italie, le Spritz, apéritif frais, sucré, amer, à la belle couleur orangée que l'on peut préparer au Campari ou à l'Aperol, à l'amertume moins marquée.
Sur une placette vénitienne ou turinoise, romaine ou florentine, c'est la boisson idéale pour profiter des premiers rayons de soleil.
Accompagnée de petites bruschettas à la tomate, de petits sandwichs au fromage, d'olives, elle n'en devient que plus gourmande.
Pour retrouver ce plaisir à la maison, et s'offrir un petit parfum de vacances :
3 volumes de vin blanc sec
2 volumes d'aperol
1 trait d'eau pétillante
1 rondelle d'orange
1 grosse olive verte piquée sur un cure-dents.
Quelques glaçons.
A la vôtre !
Poires pochées de Jamie Oliver
Un beau dessert léger et gourmand
Pour 8 personnes
1l de cidre (ou de jus de pomme)
200g de sucre roux
3 ou 4 feuilles de laurier
1 gousse de vanille fendue et grattée
2 clous de girofle
1 citron ou 1 orange
8 poires fermes (Williams)
150 g de framboises (ou de mûres=
crème fraîche, glace ou crème anglaise en accompagnement (facultatif)
Porter à ébullition le cidre, le sucre, les feuilles de laurier, la gousse de vanille coupée dans la longueur et grattée, les clous de girofles et le zeste du citron ou d'orange. Laisser mijoter pendant 5 minutes.
Pendant de temps, peler les poires en laissant les queues.
Placer les poires dans le cidre épicé et laisser mijoter à feu doux pendant environ 20 minutes.
Retirer les poires de la casserole et les réserver.
Faire réduire le cidre à feu vif pendant environ 30 minutes en remuant régulièrement. Il doit devenir sirupeux.
Ajouter les framboises et laisser cuire pendant encore quelques minutes.
Servir les poires avec le sirop.
Accompagner ces poires de glace à la vanille ou encore de crème fouettée ou anglaise.
A retrouver dans So British de Jamie Oliver
Délice de printemps
Le printemps apporte son lot de petits bonheurs et, parmi eux, les asperges.
C'est un goût qui m'est venu sur le tard ; petite, j'en mangeais très rarement, lors de déjeuners dominicaux, et cela ne me faisait ni chaud ni froid.
Alors qu'aujourd'hui, je me réjouis de les voir apparaître en bottes sur les étals des maraîchers.
Je vous propose une petite recette pour les accommoder, et les faire apprécier aux plus réfractaires.
Asperges aux oeufs et au parmesan (recette tirée du superbe livre Made in Italy, de Giorgio Locatelli, dont je parle ailleurs dans ce blog.)
1 botte d'asperges vertes
Deux oeufs durs
Du parmesan
Vinaigrette aux échalottes.
C'est tout simple :
Epluchez vos asperges et faites les cuire à l'eau salée une petite dizaine de minutes. Egouttez-les, puis recouvrez-les d'un peu de parmesan avant de les faire refroidir.
Préparez une vinaigrette épaisse avec des échalottes. Emiettez vos oeufs durs.
Au moment de servir, déposer les asperges sur un plat, recouvrez-les des miettes d'oeufs durs, d'une nouvelle dose de parmesan, et d'un peu de sauce vinaigrette.
Vous m'en direz des nouvelles.
Les Arcandiers
Qu'il est bon de trouver une si belle adresse à deux pas de chez soi...
De l'assiette au décor, tout est parfait.
Le menu change tous les jours, et ça c'est chouette, car on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé (ou l'inverse).
Gnochhis au gorgonzola, tatin de navets et magret fumé, salade de poule au pot, pour les entrées...
Lasagnes à la sicilienne, tripes à l'espagnole, saucisse de morteau à la moutarde...
Travers de porc, sauce barbecue
Et en dessert, tiramisu, ananas rôti au rhum et au lait de coco, tarte poire amande...
Comme c'est très copieux, je me dis toujours que je vais me passer d'entrée ou de dessert, et puis finalement... Tout est trop tentant.
Certains soirs, le restaurant est ouvert pour l'apéritif. On peut y boire un bon verre de vin tout en grignotant une petite assiette offerte par la maison ou en s'offrant une assiette de fromages ou un délicieux foie gras maison.
Bref, on en ressort tout heureux, avec une seule envie : y retourner.
Mais pensez à réserver, vous ne serez pas les seuls !
Les Arcandiers
10 place du Terrail
63000 Clermont-Ferrand
04 73 92 21 50
LI KA FO
Trouver un bon resto chinois, ce n'est pas facile, et en province, encore moins. Il faut donc profiter de petits séjours à Paris pour filer dans le 13ème arrondissement et se régaler. Dernière trouvaille : le Li Ka Fo, restaurant de cuisine traditionnelle chinoise, avenue de Choisy.
De prime abord, ça ne paye pas de mine, mais il y a du monde, et il y a des Chinois. Difficile de faire son choix dans la longue carte, mais en tout cas, on est d'emblée dépaysés : marmite de saint-jacques et pieds de cochon, langues de canard au gingembre, salade de méduse... Pour les moins aventureux, il y a aussi de quoi faire. Nous avions commandé un potage au poulet et maïs, des encornets farcis aux crevettes, des crabes mous frits, et un délicieux poulet fermier à la vapeur accompagné d'une sauce au gingembre : une merveille.
Li Ka Fo
39, avenue de Choisy
75013 Paris
Une galette à Saint Suliac : Au Galichon
Ca ne paraît pas grand-chose, une bonne galette. Des oeufs, de la farine de sarrasin, de l'eau, du beurre. Oui, mais faire une bonne galette, ce n'est pas donné à tout le monde. Moi, en tout cas, je n'y suis jamais arrivé. Et toutes les fois où j'ai mangé dans des crêperies hors de Bretagne, j'ai été cruellement déçue.
On peut y fourrer bien des choses, dans ces belles galettes brunes, mais moi je les préfère toutes simples. Du jambon, un oeuf, du fromage. La complète. Avec une bolée de cidre brut.
On en profite encore plus après une balade en bord de Rance, dans l'adorable village de Saint Suliac, avec ses grappes de charmantes maisons en pierre, fouettées par le vent et les gouttes de pluie.
Quand en plus, on est accueillis par une bonne flambée dans une immense cheminée, que demander de plus ?
Une petite crêpe sucrée, peut-être...
Au Galichon
5, rue Grande Cohue
35 430 Saint Suliac